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Before I fall

Image par Moshe Harosh de Pixabay

Que feriez-vous si vous deviez refaire éternellement un jour de votre vie. Si vous ne compreniez pas pourquoi vous, et pas le reste du monde (du moins, à sa connaissance), si vous étiez persuadée qu’il fallait faire une chose en particulier, mais que vous ne saviez pas laquelle ?…

La 4:

« Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée.

Ce vendredi de février aurait donc dû être un jour parfait dans une vie parfaite. Pourtant ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Ou le premier ? »

… Eh bien, c’est ce qu’il lui est arrivée. Personnellement, je n’aimerais pas me retrouver dans cette situation. Rien que d’imaginer le fait de ne plus revoir les personnes qui me sont proches. Que je ne serais pas avec eux le lendemain matin. De les imaginer pleurants quelqu’un qui traversait leur vie sans cesse, et qui est parti sans prévenir. D’imaginer qu’ils continueraient de vivre, et que la mienne ne devrait plus avancer. Je ne le supporterais pas beaucoup…

Ayant vu le film avant, c’était agréable d’avoir un semblant de visage pour chacun. Mais les émotions qui en sont ressorties en le lisant étaient les mêmes. Ce que j’en retiens – et ce dont j’étais déjà persuadée avant –, c’est que les mots ont un pouvoir, un pouvoir énorme, plus violent qu’on ne le pense. Ils ont le pouvoir de se glisser à l’intérieur de nous, et de n’en ressortir qu’avec bien des difficultés. Ils sont parfois gravés à vie. Les mots sont une arme bien plus dangereuse qu’on ne voudrait le croire. Nous laissons certains mots glissaient sur nous, sans que cela nous affecte, mais quand il s’agit d’une personne à qui on accorde un minimum d’importance, alors ils nous toucheront, qu’on le veuille ou non.

Il s’agissait d’un film que j’ai particulièrement apprécié, donc forcément, le livre n’en était que plus beau. Je vous le conseille, c’est une belle histoire moralisatrice.