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Monstrueuses fééries

Image par Gordon Johnson de Pixabay

Comment ce livre a-t-il atterri dans ma bibliothèque ? L’écrivain est venu me voir via ma page Facebook. J’ai été très étonnée ! Moi, une petite blogueuse écrivant mes ressentis des livres qui traversent ma vie au-fur-et-à-mesure. Je me suis dit « wouah ! C’est pour de vrai ? ». Alors, j’ai attendu le moment opportun pour le lire : c’est-à-dire, finir les devoirs de russe que j’avais à faire pour la rentrée, pour être totalement sereine, et lire tranquille.

Voilà comment l’auteur me l’a présenté : « il s’agit d’un conte fantastique pour adultes teinté de pataphysique, de psychanalyse, de poésie et d’humour noir. ».

Je l’ai lu. Heureusement, il m’a prévenu que c’était un livre destiné aux adultes, parce qu’au moins, dès le départ, j’essayais de voir plus loin que ce que je ne lisais. Je cherchais des métaphores, j’analysais le personnage principal en permanence, ce qui a failli me coûter une migraine avant de dormir 😂. J’essayais de regarder les pages avec un cerveau et une réflexion d’adulte, alors que je ne le suis pas. Je suis encore en train de me demander : « Qu’est-ce que c’est qu’être adulte ? ». Les acteurs ont cette particularité de jouer des scènes avec un naturel surprenant, souvent parce qu’ils ont eu une expérience similaire, ou alors des sentiments similaires. Je voulais faire comme eux, jouer au naturel. Mais, il se trouve que j’avais une difficulté supplémentaire : il fallait que je joue quelqu’un que je ne suis pas encore.

Lire ce livre a été une expérience très enrichissante de par sa complexité. J’ai été perdue jusqu’à la toute fin de l’ouvrage. Je ne comprenais pas où l’auteur voulait en venir. Je voyais les pages défiler sans savoir où cela aboutirait.

Ça fait longtemps que je n’avais pas lu un livre qui m’avait fait un tel effet. Le dernier était Blanche-Neige, des contes interdits. Il était tout aussi farfelue, mais plus abordable pour une jeune adulte.

Je ne pense pas que le lire une fois devrait me suffire. Il faudrait que je le lise dans dix ans, puis dans vingt ans, pour pouvoir en saisir toutes les nuances, et comprendre exactement la complexité de l’être humain… ou du moins, m’en rapprocher.

Voilà, vous avez mon avis. Alors, que comptez-vous faire ? 😉

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