Accueil » Maître du jeu, de Karine Giebel

Maître du jeu, de Karine Giebel

Cette image a un attribut alt vide ; le nom du fichier est chess-2730034_1920.jpg
Image par FelixMittermeier de Pixabay

Haha ! Un tout petit livre pour une fois. Composé de deux nouvelles : « Post mortem », et « J’aime votre peur ».

Je vous mets le résumé qui, je trouve, est parfait :

« Il y a des crimes parfaits.
Il y a des meurtres gratuits.
Folie sanguinaire ou machination diabolique, la peur est la même. Elle est là, partout : elle s’insinue, elle vous étouffe… Pour lui, c’est un nectar. Pour vous, une attente insoutenable. D’où viendra le coup fatal ? De l’ami ? De l’amant ? De cet inconnu à l’air inoffensif ? D’outre-tombe, peut-être… »

J’ai lu la première nouvelle il y a plusieurs mois déjà. Lu la deuxième il y a quelques jours seulement et, quel bonheur ! Les deux histoires sont restées graées dans ma mémoire et, extraordinaire, vraiment.

Post mortem : Une jeune actrice, faisant la connaissance d’un de ses admirateurs, se retrouve liée à lui d’une façon très malsaine je dirais. Étant donné que les nouvelles sont courtes, il est difficile de vous raconter un peu ce qu’il en est, néanmoins, je peux vous dire que le cerveau dont possède l’admirateur est incroyable. Sa façon de réfléchir, de planifier, me fascine.

Exactement pareil pour J’aime votre peur. Peut-être, d’ailleurs, que je l’ai encore plus aimée que la première nouvelle. Nous avons l’histoire qui se déroule avec plusieurs points de vue. Tout d’abord, le policier chargé de l’enquête d’un meurtrier échappé de psychiatrie mais aussi emprisonné pour le restant de ses jours. Il me semble qu’il n’avait pas la possibilité de sortir sous bonne conduite (tu m’étonnes, tu as privé la vie de quelqu’un par purs plaisirs, heureusement qu’on ne lui laisse pas la possibilité de vivre la sienne comme bon lui semble !). Par contre, ce que j’ai trouvé très beau, et ce qui me fascine en même temps, est le respect que lui porte le meurtrier. Comme la capacité de réflexion et de chasse du policier force le respect. Ce qui me fascine encore plus, c’est la capacité à gagner le respect mutuel du coupable et de la victime.

Bref, voilà pour celui-ci, à la prochaine :).

Laisser un commentaire