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La Tombe des lucioles

Tirée de l’animé : Le Tombeau des lucioles

Je ne perds pas une seconde : je l’écris. Je viens tout juste de terminer la première partie du bouquin et je tiens à faire des critiques différentes pour les deux. Je commence par le résumé :

« Avant de devenir le célèbre dessin animé de Takahata Isao, La Tombe des lucioles est une œuvre magnifique et poignante de l’écrivain Nosaka Akiyuki. L’histoire d’un frère et d’une sœur qui s’aiment et vagabondent dans l’enfer des incendies tandis que la guerre fait rage ; une histoire que vécut lui-même, âgé de quatorze ans, en juin 1945. Mais Nosaka, c’est aussi un style inimitable, une écriture luxuriante que l’on reconnaît d’abord à son brassage de toutes sortes de voix et de langues. Une prose étonnante, ample, longue, qui réussit à concentrer en seule phrase des couleurs, odeurs, et dialogues, secouée de mots d’argot, d’expressions crues, d’images quasi insoutenables, qui trouvent ici une beauté poétique et nouvelle. »

Cette première partie, je l’ai déjà regardée en animé, et à chaque fois, des larmes s’échappaient de mes yeux. C’est d’ailleurs l’un de ceux que j’ai préféré en tant qu’animé.

Autant je n’ai pas pleuré à la lecture de celui-ci, pourtant mon cœur se serre aussi douloureusement. Peut-être est-ce la cause du reflet des évènements passés. Parce que chaque ligne représente un morceau de l’histoire : celle de Nosaka – Seito dans le livre.

Ce livre me fascine jusque dans ses moindres recoins. Une histoire touchante et injuste où règne le dicton : « chacun pour soi ». Un moyen simple de dénoncer l’égoïsme de l’homme. C’est ce genre de récit qui me dégoute au plus haut point ; qui me fait honte…

Il me tarde d’enchaîner la deuxième partie.

Fait ! Les algues d’Amérique. On peut dire qu’il s’agit d’une suite à la Tombe des lucioles, même s’il ne s’agit pas du même personnage. L’histoire se déroule vingt ans après les bombardements de 45 au Japon. Certains, trop petits pour s’en souvenir, ont tourné la page, et d’autres, traumatisés par cette guerre sanglante et injuste, se retrouvent paralysés, soumis par les forces américaines, ne pouvant décemment pas oublier les horreurs qui s’étaient abattues sur eux.

J’ai trouvé ce récit excellent – moindre certes que le premier – mais tout aussi bien écrit. Ce que j’en retiens, est que les Japonais ont mis énormément de temps à s’en remettre, et pour cause, personne ne devrait un jour connaître les guerres qui ont parfois décimé des civilisations entières ; ces chasses à la nourriture constantes ; ce besoin incessant de survivre malgré le désespoir redondant, semblant s’étaler sur tout le territoire.

Avant de lire ce livre, ces genres de sentiments m’échappaient complètement. Aujourd’hui, nous pensons être à la veille de la troisième guerre Mondiale, alors qu’eux-mêmes le pensaient déjà, et pouvons-nous les en blâmer ? Non, bien sûr que non.

Je mets ce livre dans mes coups de cœur ❤️😍. Et je le conseille aussi fortement. Ils ont vécu une renaissance. A nous maintenant, de nous montrer à la hauteur de leurs attentes.

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