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Les amants de la pleine lune

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Image par Pexels de Pixabay

Mon tout premier livre de la Collection Harlequin. Un livre que j’ai d’ailleurs piqué à ma mère il y a déjà quelque temps. Mais chut ! Bon, elle lira probablement ces lignes donc c’est raté.

La 4:

« Nicholas Paul était l’homme parfait. L’homme dont toutes les femmes tombaient amoureuses. J’étais moi-même amoureuse de lui. Amoureuse en réalité du personnage que mon imagination de romancière avait créé, et qui avait pris forme, peu à peu, à travers les pages de mes livres. Je vivais, depuis, très heureuse en compagnie de cet homme idéal, voyageant avec lui aux autres coins du monde, lorsqu’un événement terrible, dans la touffeur d’une nuit espagnole, faillit me faire perdre tous sens de la réalité – ou de l’irréalité – des êtres et des choses…

Ainsi commence, raconté à la première personne, le récit prenant, bouleversant de la rencontre entre Jay, une célèbre romancière et Brice Macklin, un inconnu rencontré par hasard. Par hasard ? Rien n’est moins sûr, car cet homme ressemble trait pour trait à… Nicholas Paul ! Et, à mesure qu’elle avance dans l’écriture de son nouveau livre, Jay se rend très vite compte que les faits et gestes de Brice – y compris ceux de son passé – sont l’exacte réplique de ceux qu’elle dicte à son personnage. Télépathie ? Envoûtement ? Comment expliquer autrement le sort fatal qui, un soir d’éclipse de lune, a tragiquement lié le destin de ces deux êtres ? Et pourront-ils jamais échapper à cette funeste emprise, à cette passion mortelle qui les condamne irrémédiablement à se perdre l’un l’autre ? »

Pourquoi Les amants de la pleine lune ? Parce qu’au sein de ces pages, la lune va jouer un rôle important autour de nos deux personnages. Une planète qui prend vie dans les mains du lecteur, mais aussi toute la nature alentour. À tel point qu’elle en devient funeste pour nos deux protagonistes. Imaginez que tout ce qui vous entoure en cet instant vous écoutait. Qu’elle vous épiait en attendant que vous baissiez votre garde. C’est cette oppression que j’ai ressentie.

L’histoire – dans sa globalité – ne m’a pas laissé hors d’haleine, ce n’était pas assez grandiose pour que je veuille le relire un jour. Cependant, on m’a fait don de 31 livres de cette même collection. Donc j’ai encore la possibilité d’apprécier ce type de lecture, et peut-être, d’en rester sur ma faim. Qui sait ?